Sexe, médias et vidéos : étude IFOP

Posted on 9:09:00 AM by marketing manager

Marketing-professionnel, Ifop



A l’occasion du 30ème anniversaire des vidéos Marc Dorcel, leader européen de la production de films pour adultes, l’Ifop a réalisé la première grande enquête sur les comportements et les pratiques des Français en matière de films pornographiques. Les études dans ce domaine étant rares, voire inexistantes à cette échelle, ce sondage constitue une véritable enquête de référence, qui permet de faire le point sur des usages et des modes de consommation qui ont beaucoup évolué ces dix dernières années.

Riche en surprises et en enseignements, cette enquête bat en brèche certaines idées reçues sur la pornographie.

L’étude sur le marché des fils porno qui fait du Bieeeen

Selon l’IFOP,
  • Le film X n’est plus aujourd’hui réservé à une minorité de mâles frustrés mais apparaît, au contraire, comme un phénomène intégré à la vie quotidienne des Français (cf. notre précédent article sur la sexualité des français)
  • L’accès aux œuvres pornographiques est de plus en plus dématérialisé mais les Français ne les visionnent pas forcément seuls ou dans l’intimité de leur domicile,
  • Le rôle de la pornographie dans la découverte de la sexualité reste limité mais le X peut apparaître comme un stimulant dans le couple, y compris pour les femmes,
  • Les Français maintiennent une distance entre le X et la réalité tout en exprimant une préférence pour des films esthétisés aux scénarios élaborés. Le porno n’est plus limité aux ghettos des salles, des sex-shops et à leur public de célibataires ou de marginaux.

Quelles ouvertures ?

Avec l’arrivée des chaînes câblées et l’explosion des sites de sexe sur Internet, la pornographie est devenue un phénomène de masse, s’immisçant dans tous les milieux. Plus de vingt ans après le 1er porno diffusé à la TV, il n’est plus honteux d’aimer le porno et de le dire. Offrant aux couples un moyen de casser la routine en redonnant du piment à sa vie sexuelle, la pornographie a d’ailleurs changé. Longtemps réservée à un public quasi exclusivement masculin, la pornographie s’oriente vers un public plus « mixte », voire « conjugal », qui aspire à un porno « plus clean ». L’enjeu des prochaines années est donc l’émergence d’une pornographie de couple, moins sexiste et plus esthétisée, qui s’adresse aussi bien aux hommes qu’aux femmes.


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